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 Penser par soi-même    Le diplôme et l’emploi ne sont que des bénéfices dans le parcours des études et non les finalités exclusivement recherchées. En effet, étudier c’est armer son esprit et sa raison de connaissances et de méthodes d’analyse afin de pouvoir participer à la construction du savoir qui pourra servir à toute l’humanité. Ainsi, un vrai penseur ne doit pas être dans cette attitude égoïste ne pensant qu’à son bonheur sans s’inquiéter des maux de la société. Ce faisant, chacun doit prendre ce monde comme l’arbre sous lequel se repose un soldat revenant de guerre, celui-ci ne cherchera jamais à orner les alentours de cet arbre. Dit autrement, un vrai penseur doit s’oublier et penser et le monde, le réel. La manière de voir ce monde n’est qu’un état d’esprit. Sans dénigrer personne, il me semble que, reproduire chaque jour les opinions d’autrui en guise de citation est un vrai parasitisme intellectuel. Essayer de réfléchir par soi même paraît être le mieux comp
  Les « bébés » de 30 ans en Afrique Mon père a dit que j’arrête ce métier. Attends je vais en parler à ma mère… Mes parents ont refusé. Autant de formulations de phrases qui puent des odeurs d’irresponsabilité, d’incapacité, et d’immaturité dans la société africaine.  La  majorité peut se définir comme l’âge auquel un individu est juridiquement considéré comme civilement capable et responsable, c’est-à-dire l’âge à partir duquel il est capable de s’engager seul, à faire une chose et l’assumer. Toutefois en Afrique les jeunes ont de sérieux problèmes à surmonter cet obstacle, dont nous ignorons l’origine, qui tend à devenir un rédhibitoire. Au lieu que chacun, à un certain moment de sa vie, prenne en main celle-ci, mais nous enfonçons nos pieds dans une boue de dépendance morale nous propulsant sans doute dans un champ d’addiction matériel ou économique.  Il faut que le jeune l’africain goûte la soupe de la majorité intellectuelle pour qu’on puisse es
  Le Sénégal autour d’une division et sentiment anti-ethnique.   La haine, le racisme et la discrimination raciale, la xénophobie, le non-respect des règles minimum qu’exige la vie d’ensemble; voilà les vocables qui animent actuellement les relations inter-sociales au Sénégal. Où se trouve la source du mal ? A qui la grande responsabilité ?   L’ Etat, ayant l’obligation de mener une politique régénérant un sentiment d’unité nationale. Le régulateur des différentes associations locales ou ethniques. Aujourd’hui comment peut-on espérer l’existence d’une nation sénégalaise au moment où à l’université, temple du savoir, le berceau des grandes idéologies, est convertie en un lieu de naissance des associations alimentées par des divisions locales, ethniques, etc. Un milieu où le compagnonnage est devenu ethnique, local ou religieux…Comment trouver une solution si les politiques font de la politique séparatiste pour mieux régner, tiennent des discours en se basant sur leu
  MENDIANTS OU PROSTITUES POLITIQUES AU SÉNÉGAL. Associations des Mackistes, Mameboyistes, Baldéistes, Moussaistes, etc. autant de types de regroupements derrière les politiciens au Sénégal. Les mots qui se terminent par <<isme>> ou <<iste>> rattachés à une personne, s’ils ont l’habitude de nous aider à retracer la filiation idéologique d’une personne ou d’un groupe de personnes, au Sénégal ils permettent maintenant d’identifier avec aisance les mendiants dans le champ politique. En effet, depuis quelques années l’on assiste à une abondance de création d’associations, de mouvements politiques qui se réclament<<iste>> derrière ces gouverneurs postcoloniaux pensant être des hommes politiques. Ces associations ou mouvements politiques ne sont teintés aucune d’idéologie, ils ne font que tendre la main pour satisfaire leurs besoins personnels comme le font d’ailleurs la majeure partie de leurs pères politiques qui n’ont jamais eux la hont
  L’Afrique est-elle en face à deux crises ? Le terrain de prédilection des épidémies, le continent africain face à deux crises. La crise de la Covid-19 et la crise de l’image de l’homme politique, du gouvernant. Le politique, est censé être le capitaine du bateau qui doit mener son peuple vers la bonne destinée, en répondant à tous les situations et problèmes qui secouent son peuple. Tirant peut-être vers sa fin, la crise sanitaire qui a secoué toute l’humanité, aujourd’hui, le gouvernant africain ne sait plus quel argument utiliser pour convaincre sa population de l’existence du coronavirus. L’observation des comportements quotidiens allant en contre sens avec le respect des mesures de barrières et de l’utilisation de l’extrême violence pour faire respecter le couvre-feu dans les pays africains, pendant les débuts de la crise, attestent à suffisance, le refus de soumission des populations. Est-ce de l’indiscipline? Nous pensons que non. Si seulement les gouvernants é
  LES FUNÉRAILLES DE LA FAMILLE EN AFRIQUE. Un des traits caractéristiques de la société africaine, le communautarisme. Ce terme vient du latin «  communis  », formé de «  cum  » qui signifie « avec, ensemble » et de «  munus  » signifiant « charges, problèmes, dettes u». D’un point de vue strictement étymologique, le communautarisme désigne donc le fait de se mettre ensemble pour affronter des problèmes communs. Dans notre belle ancienne africaine, cette idéologie était sensible à travers le concept de « famille >> . Au delà de son caractère institutionnel, le concept de famille semble dépouillé de son sens originel, de sa raison d’être. Nous pouvons même crier haut et fort sur un requiem à la famille africaine. Pas dans sa largeur ou dans sa composition populaire mais plutôt dans son rôle social. Ce dernier se basait sur l’amour, la solidarité et l’entraide. Toutefois, aujourd’hui sa vocation primordiale s’est convertie. Ce regroupement sociologique est devenu le ter
          Pour une coexistence pacifique des sociétés   au 21ièm siècle   Aujourd’hui le voyage est devenu une banalité.  Si auparavant la découverte de la culture de l’autre n’était possible qu’après un long voyage, au 21 ième siècle, tel n’est plus le cas. Le développement des moyens de transport et celui des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont rendu la vie avec l’autre (qui est parfois profondément différent) [2] , un vécu quotidien. Si nous avons l’habitude de s’entremêler avec un autre « assez proche, un semblable (…) partageant la même culture(…), appartenant à la même communauté » [3]  ; l e contexte actuel a changé, car, « un autre beaucoup plus éloigné a fait son apparition(…). Venant de contées plus lointaines, porteur d’une histoire, des valeurs, et surtout d’une culture différente, ce « étranger radical » est entré comme par effraction » dans notre société.                                 Dans de pareilles circonstances, si cha
                     La culture du « néoracisme » Aujourd’hui la nouvelle génération se noie dans les plus grands océans des arnaques de notre monde : le patriotisme, le panafricanisme, le nationalisme, etc. Ces nouveaux concepts, s’imposent actuellement, dans le monde intellectuel et politique, comme des dogmes, alors qu’ils sont sources de tous les problèmes racistes et écologiques du monde. Il est temps de se considérer humain et citoyen du monde. Il est temps d’aimer les autres peuples et les autres cultures autant que les nôtres. Il est temps de refuser de nous battre pour des hommes sans scrupules qui nous font croire qu’on le fait pour notre peuple et pour nos familles. L’inquiétude la plus grande réside dans le fait qu’il ya de plus en plus une minorité qui regarde l’autre et l’accepte dans ces divergences et ses différences. Il faut que nous voyons l’autre en nous comme le dit le professeur Tariq Ramadan( dans son ouvrage l’autre en nous: pour une philosophie du