LES FUNÉRAILLES DE LA FAMILLE EN AFRIQUE.
Un des traits caractéristiques de la société africaine, le communautarisme. Ce terme vient du latin « communis », formé de « cum » qui signifie « avec, ensemble » et de « munus » signifiant « charges, problèmes, dettes u». D’un point de vue strictement étymologique, le communautarisme désigne donc le fait de se mettre ensemble pour affronter des problèmes communs. Dans notre belle ancienne africaine, cette idéologie était sensible à travers le concept de « famille >> . Au delà de son caractère institutionnel, le concept de famille semble dépouillé de son sens originel, de sa raison d’être. Nous pouvons même crier haut et fort sur un requiem à la famille africaine. Pas dans sa largeur ou dans sa composition populaire mais plutôt dans son rôle social. Ce dernier se basait sur l’amour, la solidarité et l’entraide. Toutefois, aujourd’hui sa vocation primordiale s’est convertie. Ce regroupement sociologique est devenu le terrain de prédilection de concurrence déloyale, de diffamation et de trahison, etc. L’homme du 21e siècle est beaucoup entouré mais mal entouré. Il vit seul au sein d’une foule. Ainsi, les membres de la famille sont beaucoup plus aptes à manifester une solidarité <<festuelle>> qu’à la place de celle qui nous est plus utile nous permettant de construire et bâtir notre avenir.
Prenant exemple sur mon pays d’origine, mon Sénégal, notamment dans ma région natale, le frère <<riche >> d’aujourd’hui préfère te soutenir à épouser une femme que de t’épauler à arranger et poser tranquillement et sans bruit les pierres qui te permettront de bâtir et construire l’édifice de votre lendemain meilleur. Dans cette Afrique contemporaine la majorité des jeunes vivent de solitude et d’orphelinat au cours du chemin de l’école, de l’atelier d’apprentissage,etc. sans maman ni papa encore moins un frère ou sœur pour les tenir compagnie. L’individu peut ne peut avoir besoin de soutien financier mais l’on a tout temps et chaque minute besoin d’un soutien moral.
Rien n’est plus difficile à vivre, le jour qu’on essuie seul les larmes lorsque l’on échoue à l’examen par exemple du baccalauréat.
Combien de personne seront là le jour de la soutenance de votre thèse de doctorat? Combien de personne seront là le jour qu’on vous nommera à un poste ministériel dans votre pays? Personne ne pourra les compter. Mais pourquoi ? Parce que la lumière brille sur votre visage ! Votre frigo est plein. Les poches sont lourdes. C’est en ce moment que l’on verra : ces mesquins, ces hypocrites sans vergogne venir en à votre égard avec des visages teintés de sourire hypocrites pour vous prononcer des mots flatteurs.
Et enfin, les diffamateur se transformerons en témoins oculaires de votre parcours. Ils cesseront de parler de vous pour parler d’eux-mêmes.
Qu’est-ce qu’ils diront d’eux-mêmes ?
Voilà leurs phrases de voleur pris la main dans la poche !
Ils vous diront :
Nous savions que vous y arriverez. Pourtant si on savait !! Et pourtant nous avons honte de vous!!
Alors levons-nous
Battons-nous !
Pour construire un avenir meilleur avec un esprit optimiste sans avoir peur des obstacles car ceux-ci nous fortifient.
Et regardons notre future réussite avec assurance, persévérance et surtout sans retour de nos yeux en arrière sinon nous nous noierons dans la solitude éternelle, la haine et la rancœur et wathia vous conseille d’être loin de là.
Chérif Wathia, une philosophie dans son berceau!
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