La culture du « néoracisme »

Aujourd’hui la nouvelle génération se noie dans les plus grands océans des arnaques de notre monde : le patriotisme, le panafricanisme, le nationalisme, etc.
Ces nouveaux concepts, s’imposent actuellement, dans le monde intellectuel et politique, comme des dogmes, alors qu’ils sont sources de tous les problèmes racistes et écologiques du monde. Il est temps de se considérer humain et citoyen du monde. Il est temps d’aimer les autres peuples et les autres cultures autant que les nôtres. Il est temps de refuser de nous battre pour des hommes sans scrupules qui nous font croire qu’on le fait pour notre peuple et pour nos familles.
L’inquiétude la plus grande réside dans le fait qu’il ya de plus en plus une minorité qui regarde l’autre et l’accepte dans ces divergences et ses différences. Il faut que nous voyons l’autre en nous comme le dit le professeur Tariq Ramadan( dans son ouvrage l’autre en nous: pour une philosophie du pluralisme). Pour y parvenir il faudra nécessairement suivre le chemin de la tolérance et de l’amour. Car c’est exactement la même chose et il est vrai qu’on a pas forcément besoin des religions, surtout quand on voit que justement, elles sont trop souvent l’objet de cet obscurantisme. Penser sa religion meilleure revient en effet au même que de penser sa nation ou sa culture supérieure. C’est du racisme, tout simplement. Le racisme ne se discute pas, il se combat. L’humanité tout entière doit être consciente que le replis identitaire constitue un suicide pour tout un peuple( Salif YEO). Et alors, alerte aux intellectuels ou politiques qui se réclament patriotes, ou panafricanistes. Ceux-ci, doivent être conscients que dans la vie d’aujourd’hui la rencontre avec un autre profondément différent notamment dans sa culture, si cela était, dans plusieurs décennies derrières, le fruit d’un long voyage; tel n’est plus le cas au 21ième siècle au moment duquel l’américain gagne sa vie à Dakar, le Guinéen gagne sa vie en France, le sénégalais en Chine, etc. ( Fatou Diome). Et aussi avec les nouvelles technologies et le développement des moyens de transport le contact avec l’autre est devenu un vécu quotidien.

Chérif Wathia, une philosophie dans son berceau.

 

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